Nocturne d’Aix Puyricard 2016 : voilà l’été !
Une 20ème édition d’excellente facture, dans une ambiance de village chaleureuse et accueillante comme on les aime : tous les ingrédients étaient réunis à la Nocturne d’Aix Puyricard 2016 pour un démarrage en fanfare de la saison estivale.
Dire qu’il a fait chaud lors de la 20ème Nocturne d’Aix Puyricard est un doux euphémisme. La canicule de cette fin juin n’aura pas épargné les plus de 1000 concurrents inscrits. Dès l’après-midi, alors que je retirais mon dossard avec quelques heures d’avance sur mes compagnons de course, le thermomètre commençait à s’emballer. Il semblait ne pas être redescendu lorsque, à 19h00, je retrouvais sur la ligne de départ Brigitte, Delphine et Laurent, amis coureurs de DIGNE LES BAINS. Au mois d’avril, j’avais déjà accompagné Brigitte sur le Semi-Marathon de Nice, tandis que Delphine avait couru le 10 km. Pour Laurent, ancien camarade de club de l’AC Digne, cette course marquait son retour à la compétition, après 7 ans de coupure, et seulement un footing de reprise une semaine avant. Quant à moi, 10 jours de repos pour cause de tour de reins me séparaient de mon dernier run. Notre objectif était donc surtout de nous faire plaisir, sans rechercher un objectif chronométrique.
20h pétantes, et le départ était donné, quelques minutes après les athlètes handisports. Un démarrage en trombe de l’élite aspirait le reste des coureurs, sous une pluie de confettis venus saupoudrer cette 20ème édition. La densité du peloton me permettait de ne pas partir trop vite sur les deux premiers kilomètres (4’58″/km), que je passais à zigzaguer entre les uns et les autres. A ma grande surprise, Laurent me doublait allègrement à la sortie du village, menant grand train… Mais son manque d’entraînement me permettait de le reprendre quelques centaines de mètres plus loin. Sans doute la première et dernière course que je finirai devant lui, vu son palmarès passé et sa volonté revenue d’en découdre à nouveau !
Sur les kilomètres suivants, je retrouvais avec plaisir mon parcours habituel de footing dominical, celui que j’arpente lors de mes week-ends aixois en famille : la ligne droite de l’IAE, les abords du vieux château, les tennis, et rapidement, la première boucle s’achevait par un retour au centre du village sur la place de l’Eglise, et ce faux-plat montant de la rue principale.
Le premier ravito se faisait sous les encouragements de la foule venue en nombre sur la place du village, derrière les barrières. J’attrapais au vol une éponge et un gobelet, qui me permettait d’avaler la moitié de mon tube de MULEBAR Natural Energy Gel. Et à nouveau, le parcours nous dirigeait vers la sortie du village. Au Château, les bénévoles (merci à eux !) nous dirigeaient, cette fois à droite, vers les champs et les vignes de la campagne aixoise que nous allions traverser.
La petite route de campagne empruntée était vraiment sympa, sans difficulté majeure, quoique vallonnée par endroits, permettant ainsi de varier les allures et les plaisirs. Je tenais une allure régulière, poussant même à 4’52 » au kilo au 6ème kilomètre. Je tenais alors les 10 km en 50′, objectif que j’avais gardé dans un coin de la tête, mais que je n’osais pas m’avouer ne sachant pas trop comment allait réagir mon récent tour de reins. Au second ravito, je terminais mon tube de gel énergétique et profitais du tuyau d’arrosage placé sur le parcours pour me rafraîchir.
La route bifurquait, et revenait à travers champs vers Puyricard. Un drône survolait mon groupe, avec de jolies vues en perspective sur la montagne Sainte Victoire. Je m’accrochais sur le dernier kilomètre, la fatigue commençant à se faire sentir, mais parvenais à relancer dans la dernière montée de la rue principale vers la place du village. Je terminais 350° sur 957 en 50’40 ».
En conclusion
La superbe organisation et le très bon accueil du club Aix Athlé permettent à cette course de connaître un engouement croissant chaque année. A la dotation généreuse (1 T-shirt, 1 sac à chaussures, 1 bouteille de vin, 1 buff, 1 gobelet souvenir) s’ajoute un ravitaillement gargantuesque à l’arrivée, composé de gâteaux faits maison par les bénévoles du club, que je tiens à remercier vivement. Le parcours est roulant et permet à chacun de découvrir la campagne aixoise ou de rechercher la performance. Une course inévitable si vous êtes dans le coin fin juin !
Ping : Un été en demi-teinte
Ping : Course des Vendanges 2016 : Un bon cru ?