10km du Val Gelon 2016 : Pourvu que ça dure !
Première course de la saison automnale, les 10km du Val Gelon 2016 ont constitué une excellente préparation pour le Semi-Marathon du Lubéron, dans 3 semaines. Heureuse surprise également : j’y établis mon meilleur temps de l’année sur 10km. Retour sur un parcours pittoresque et une organisation de qualité.
Idéalement situés début septembre, alors que les grosses chaleurs de l’été commencent à s’éloigner, j’avais reperé les 10km du Val Gelon de longue date comme pouvant constituer une excellente course préparatoire pour le Semi-Marathon du Lubéron programmé dans mon calendrier pour octobre. Mesuré officiellement selon les protocoles FFA et organisé par un petit club savoyard, elle me semblait offrir toutes les garanties de convivialité et de qualité. C’est donc avec plaisir et envie que je découvrais le calme village de La Rochette (73) en ce dimanche matin.
A l’excellent accueil reçu lors du retrait du dossard s’ajoutait la surprise de découvrir qu’un repas était offert à chaque participant à l’issue de la course (la prochaine fois, je lirai mieux les infos du site web !). Tandis que les abords du gymnase du village étaient envahis de coureurs à l’échauffement, le speaker commençait, comme à l’accoutumée, à mettre l’ambiance et à présenter les partenaires de l’épreuve.
Un rapide retour à la voiture, et j’enfilais ma tenue, fixais la puce de chronométrage à ma paire de New Balance 1260 v5, et épinglais mon dossard. Il me restait un quart d’heure pour m’échauffer et décidais d’aller repérer le dernier kilomètre du parcours, que je savais vallonné sur la fin, pour l’avoir visualisé en amont sur le net. Ce dernier kilomètre, tout en descente, était de nature à rassurer fortement le descendeur que je suis, tout en me laissant suspecter une belle ascension pour arriver à son sommet.
Après une dernière gorgée d’eau, je me plaçais dans le peloton, peu étoffé. Une petite centaine de coureurs et marcheurs réunis. Le départ était donné à l’heure, simultanément pour les concurrents du 10 km et du semi. Un coup d’œil régulier à ma nouvelle Garmin Forerunner 235 me permettait d’adopter rapidement mon rythme de croisière, autour de 12 km/h. Le parcours, excellemment protégé par les gendarmes et les signaleurs, empruntait une petite route vallonnée à travers champs de maïs et petits hameaux. Un bon point, le balisage kilométrique collait pile avec les signaux sonores de mon GPS. La température idéale me permettait de conserver mon allure, et de doubler quelques concurrents déjà à la peine. Mes excellentes sensations du moment transformaient mon élongation du mois de juillet en lointain souvenir.
Le parcours se divisait en deux à hauteur du 5ème kilomètre, les coureurs du semi-marathon grimpant à gauche à un carrefour. Quelques mètres plus loin, les bénévoles du ravitaillement nous accueillaient et j’en profitais pour absorber un tube d’Aptonia Ultra Gel 300.
Un autre son de cloche se faisait entendre avec le 7ème kilomètre : alors que le parcours s’était révélé très roulant jusque là, se profilait alors une très belle (et longue !) ascension. J’adaptais ma foulée pour ne pas me mettre dans le rouge, tout en essayant de conserver la même cadence. J’avalais ce kilomètre en 5’33, alors que j’étais parvenu à conserver une moyenne de 4’50 au kilo dans la première partie du parcours.
Heureusement, c’était la seule difficulté majeure de cette épreuve. Plus que quelques mètres, et je savais qu’au 9ème kilomètre, je pourrais lâcher les chiens et dérouler jusqu’à l’arrivée.
Je reconnaissais enfin le croisement jusqu’auquel j’étais allé lors de mon échauffement et, à hauteur du panneau « 9ème Km », déposais un concurrent que j’avais en ligne de mire depuis un moment. Cette ultime descente était un vrai régal : pas de douleur nulle part au mollet, de l’énergie à revendre, et une grande facilité à relancer.
Les derniers mètres, à plat, me permettaient de finir plutôt frais dans un dernier sprint avec moi-même (!), dans le temps officiel de 49’04 (mais 48’58 à ma montre).
Belle introduction à la saison automnale, ces 10 km du Val Gelon 2016 constituent une excellente préparation si vous prévoyez un semi quelques semaines après. S’il manque des animations autour de la course, cette organisation est de qualité et mériterait d’être plus connue pour étoffer un peu le peloton. A découvrir !